Le combat sans fin de Philippe Tribaudeau (EHS)

Citizen-Light suit le combat de Philippe Tribaudeau pour faire reconnaître sa maladie d’hyperElectroSensibilité (EHS);

Alors que l’antenne active qui l’empêchait de vivre dans son campement a été réorientée suite à l’intervention du préfet des Alpes de Haute Provence, pour mettre fin à l’irradiation de son campemen.

L’ONF a décidé de reprendre sa coupe de bois qui avait été stoppé a cause sa chimico sensiblilité en 2022.

Le combat sans fin…

Site et soutien :  http://www.uneterrepourlesehs.org/

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Entrepierres, le 4 novembre 2024

Philippe Tribaudeau
À  M le Préfet des Alpes-de-Haute-Provence

Monsieur le Préfet,

En premier lieu je tiens à vous remercier d’avoir fait aboutir ma requête concernant le changement d’azimut de l’antenne de Vilhosc, ce qui m’a permis de retrouver des conditions de vie acceptables pour mon éléctro-hypersensibilité. Je vous en suis profondément reconnaissant.

Lors de votre rencontre avec le président de l’association AZB, monsieur Charles-Maxence Layet, le 23 septembre dernier, outre la question urgente de l’orientation de l’antenne, il a été porté à votre connaissance la problématique de la coupe de résineux autour de mon lieu de refuge. Cette coupe de bois, suspendue par l’Office National des Forêts le 3 décembre 2022, vient de reprendre depuis le 30 octobre.

Comme vous en avez été informé par ailleurs, l’électro-hypersensibilité est souvent doublée d’une chimico-sensibilité, ce qui est malheureusement mon cas. Les pollutions dues aux émanations des particules volatiles de terpènes qui sont persistantes sur les lieux de coupe (souches et branches), ont un effet délétère sur mon cerveau, au même titre que les pollutions électromagnétiques. Ces émanations ont une persistance d’environ un an.

Dans la mesure où je suis quotidiennement sous le vent de cette partie de la forêt qui devrait être soumise à la coupe, j’avais fait la demande (à l’époque à monsieur Loussier) qu’un périmètre soit temporairement épargné autour de mon lieu de vie. En tenant compte de cette émanation, accentuée par un fort effet venturi, une distance minimum de 700m au sud de mon campement devrait être suffisante.

C’est donc un sursis que je vous prie de m’accorder, en proposant à Monsieur Guitet, nouveau directeur de l’ONF, de repousser la coupe de résineux sur ce périmètre, le temps pour moi de trouver un autre lieu de vie compatible avec les hypersensibilités qui m’handicapent.

Nous avons bon espoir que le projet de loi 211 du 17 septembre 2024 prenne effet et qu’ainsi, avec l’appui de représentants de l’État, les associations comme AZB puissent concrétiser les premières zones blanches. En attendant, et en toute bonne foi, je n’ai nulle part ailleurs où aller et, malgré que la situation ne saurait être pérenne, pour le moment c’est la seule qui nous permette, à ma compagne et à moi-même d’élever en famille notre enfant de huit ans.

Merci, monsieur le Préfet, de bien vouloir encore prendre dans ce sens les mesures d’aide en ma faveur.

En espérant votre compréhension, je vous prie d’accepter mes respectueuses salutations.

Philippe Tribaudeau

 

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