La Porte des Ténèbres s’ouvre à Toulouse , qu’en disait L’apocalypse de St Jean en l’an 96-97 après Jésus-Christ

Après le 1er opus de l’opéra urbain Le Gardien du Temple en 2018, les rues toulousaines seront à nouveau le théâtre d’un grand spectacle de rue imaginé par la Compagnie La Machine et organisé par Toulouse Métropole en octobre 2024.

 La prophétie inscrite sur une pierre d’un antique capitole retrouvé lors de fouilles archéologiques dans le quartier Esquirol :

« Toulouse marquée par l’or, le feu, le sang et l’eau verra son temple disparaître. Son gardien enfoui sous terre restera. Quand le jour se lèvera sur le temple enfin découvert, cinquante équinoxes lui seront nécessaires pour revenir à la vie. Protecteur de la Cité, il renaîtra par les eaux du fleuve à la faveur de la nouvelle lune bleue.

« Errant à la recherche du temple perdu au cœur du labyrinthe, seule Ariane métamorphosée le guidera vers sa nouvelle demeure. »

C’est ainsi qu’avait débuté le récit du 1er volet de l’opéra urbain.

Un spectacle monumental ?

Du vendredi 25 au dimanche 27 octobre 2024, le centre-ville de Toulouse accueillera un opéra urbain : Le Gardien du Temple – La Porte des Ténèbres.

Organisé par Toulouse Métropole, et imaginé par François Delarozière et la Compagnie La Machine, ce spectacle monumental fait suite au 1er volet du Gardien du Temple, qui s’était tenu à Toulouse sur 4 jours en novembre 2018.

Cet événement entièrement gratuit verra le retour d’Astérion le Minotaure et d’Ariane la Grande Araignée, qui seront rejoints dans leur périple par une nouvelle Machine : Lillith la Gardienne des Ténèbres.

Lilith, une Gardienne des Ténèbres à Toulouse
Une nouvelle Machine géante

Gardienne des Ténèbres, Lilith aura un rôle clé lors de l’opus 2 de l’opéra urbaine, construite cette année par la compagnie La Machine pour le festival de musiques heavy metal Hellfest à Clisson (où elle réside), Lilith se rendra à Toulouse à l’automne.

Elle rejoindra ainsi Astérion le Minotaure et Ariane la Grande Araignée, les protagonistes du précédent opus de l’opéra urbain Le Gardien du Temple (aujourd’hui pensionnaires de la Halle de la Machine), pour une nouvelle aventure dans le dédale des rues du centre-ville toulousain.

Crédit photo : Pauline David – compagnie La Machine

Qui est-elle ?

La Gardienne des Ténèbres est une femme-scorpion qui contrôle le passage entre notre monde et celui des enfers. Missionnée par Hadès, Lilith erre de ville en ville à la recherche d’âmes damnées.

 
 

 

L’Apocalypse, ou Révélation, tire son nom du mot qui débute l’œuvre : « Révélation de Jésus-Christ, que Dieu lui a confiée pour montrer à ses serviteurs ce qui doit bientôt advenir ; cette révélation, il l’a fait connaître à son serviteur Jean par l’envoi de son ange »

Certains exégètes ont contesté qu’elle ait été écrite par l’apôtre Jean, mais pour Maria Valtorta, comme pour l’ancienne tradition, il n’y a aucun doute : son auteur est bien Jean l’évangéliste. Il l’aurait écrite à Patmos (1,9) dans les dernières années de l’empereur Domitien. Cet empereur régna de 81 à 96 et voulut instaurer le culte divin à son encontre. Devant les résistances, notamment des chrétiens, il entreprit ses persécutions vers 95.

Comme beaucoup de prophéties, les visions apocalyptiques de Jean sont vues dans l’éternel présent de Dieu. Les évènements semblent donc proches (1,3 – 3,11 – 22,7) et Jean les appellent ardemment dans ses derniers versets (22,20). Ce vœu clos la Bible.      

Bien souvent on considère que l’Apocalypse de saint Jean décrit, de manière imagée mais réelle, la fin « apocalyptique » du monde au Jugement dernier. Ce qui est vrai et faux tout à la fois.      

Vrai parce que l’œuvre décrit ces moments ultimes, faux parce que cette fin est séquencée en périodes que nous schématiserons ainsi[2] :        

Première étape : D’abord l’achèvement des derniers temps ou temps du Salut ouvert par la Rédemption. Cette échéance surgit à une époque de déclin généralisé de la foi et des mœurs[3].       

Deuxième étape : Le dernier avènement du Christ dans les cœurs ou dernière Pentecôte. Il ne se traduira pas par une nouvelle Incarnation, car celle-ci a déjà eu lieu et son retour est le point ultime de l’humanité. Il s’agit d’un règne spirituel prophétisé par Joël et confirmé par les écrits de Pierre. Mêmes les plus humbles prophétiseront. « Des signes dans le ciel et des prodiges sur terre » marqueront ce temps[4].    

Troisième étape : Survient ensuite le règne bref et terrible de l’Antéchrist. Ce sera la grande Apostasie dont parle Paul[5]. L’Antéchrist deviendra « l’adversaire qui s’élève contre tout ce qui est appelé Dieu ou honoré d’un culte, jusqu’à s’asseoir dans le sanctuaire de Dieu, et à se présenter comme s’il était Dieu ».       

Quatrième étape : Au terme de cette épreuve brève et terrible, interviendra la seconde venue du Christ en Gloire, tel qu’annoncé par les anges à l’Ascension[6]. Il viendra « comme un voleur[7] » aussi rapide qu’un éclair[8]. Ce sera le temps de la résurrection des morts et du jugement dernier[9].      

Cinquième étape : La mort sera ensuite détruite. Le Mal et les damnés seront enfermés dans l’Enfer éternel sans plus aucune possibilité de nuire. Les justes, vivants ou ressuscités rejoindront dans l’ultime ascension[10] le séjour béatifique de la « Jérusalem éternelle » où ils règneront éternellement avec Dieu.

Si les événements semblent bien annoncés, ils sont nullement datés : "Nul ne connaît ni le jour, ni l’heure, précise Jésus à ses apôtres, pas même les anges des cieux, mais le Père seul[11]". L’Apocalypse, dernier livre de la Bible, détaille des événements, mais les images utilisées accroissent la perplexité. Ce livre avertit, mais ne révèle pas tout. Il est donc particulièrement intéressant de découvrir les commentaires qu’en fait Jésus.          

« Le Très-Haut possède toute science, est-il écrit dans le Siracide[12], il a les yeux fixés sur les signes des temps, il annonce le passé et l’avenir et révèle les traces des choses cachées ». Ce n’est donc pas l’entièreté des choses cachées que Dieu dévoile, mais les traces qui conduisent sur le chemin de la foi, plus indispensable que jamais dans la période finale. Il semble que la connaissance que Dieu nous partage par Maria Valtorta, n’ait pas d’autres buts que de nous faire savoir pour mieux comprendre, et mieux comprendre pour nous affermir. Dans l’Évangile, Jésus renvoie à la grande vigilance, à la fidélité, à la prière, à l’éveil de la conscience pour discerner la réalisation de ces périodes ultimes[13].   

 

Qui est Maria Valtorta ?
 

Maria Valtorta est une mystique italienne, Maria Valtorta naquit en Italie en 1897, née à Caserte en Sicile, a vécu clouée au lit pendant près de 30 ans,jusqu’à sa mort en Toscane en1961.

De 1943 à 1953, elle écrivit de sa main environ 15 000 pages de cahier : comme un film, l’Évangile se déroulait sous ses yeux, dans son intégralité. De ces visions, véritable trésor spirituel, le pape Pie XII déclara après lecture : «Celui qui lira comprendra…»

Pour en savoir plus : https://valtorta.fr/

 

 

EXTRAITS DU LIVRE DE L’APOCALYPSE
SELON SAINT JEAN

1 Alors, j’ai vu monter de la mer une Bête ayant dix cornes et sept têtes, avec un diadème sur chacune des dix cornes et, sur les têtes, des noms blasphématoires.

02 Et la Bête que j’ai vue ressemblait à une panthère ; ses pattes étaient comme celles d’un ours, et sa gueule, comme celle d’un lion. Le Dragon lui donna sa puissance et son trône, et un grand pouvoir.

03 L’une de ses têtes était comme blessée à mort, mais sa plaie mortelle fut guérie. Émerveillée, la terre entière suivit la Bête,

04 et l’on se prosterna devant le Dragon parce qu’il avait donné le pouvoir à la Bête. Et, devant elle, on se prosterna aussi, en disant : « Qui est comparable à la Bête, et qui peut lui faire la guerre ? »

05 Il lui fut donné une bouche qui disait des énormités, des blasphèmes, et il lui fut donné pouvoir d’agir pendant quarante-deux mois.

06 Elle ouvrit la bouche pour proférer des blasphèmes contre Dieu, pour blasphémer contre son nom et sa demeure, contre ceux qui demeurent au ciel.

07 Il lui fut donné de faire la guerre aux saints et de les vaincre, il lui fut donné pouvoir sur toute tribu, peuple, langue et nation.

08 Ils se prosterneront devant elle, tous ceux qui habitent sur la terre, et dont le nom n’est pas inscrit dans le livre de vie de l’Agneau immolé, depuis la fondation du monde.

09 Si quelqu’un a des oreilles, qu’il entende.

10 Si quelqu’un doit aller en captivité, il ira en captivité ; si quelqu’un doit être tué par l’épée, il sera tué par l’épée. C’est ici qu’on reconnaît la persévérance et la foi des saints.

11 Puis, j’ai vu monter de la terre une autre Bête ; elle avait deux cornes comme un agneau, et elle parlait comme un dragon.

12 Elle exerce tout le pouvoir de la première Bête en sa présence, amenant la terre et tous ceux qui l’habitent à se prosterner devant la première Bête, dont la plaie mortelle a été guérie.

13 Elle produit de grands signes, jusqu’à faire descendre le feu du ciel sur la terre aux yeux des hommes :

14 elle égare les habitants de la terre par les signes qu’il lui a été donné de produire en présence de la Bête ; elle dit aux habitants de la terre de dresser une image en l’honneur de la première Bête qui porte une plaie faite par l’épée mais qui a repris vie.

15 Il lui a été donné d’animer l’image de la Bête, au point que cette image se mette à parler, et fasse tuer tous ceux qui ne se prosternent pas devant elle.

16 À tous, petits et grands, riches et pauvres, hommes libres et esclaves, elle fait mettre une marque sur la main droite ou sur le front,

17 afin que personne ne puisse acheter ou vendre, s’il ne porte cette marque-là : le nom de la Bête ou le chiffre de son nom.

18 C’est ici qu’on reconnaît la sagesse. Celui qui a l’intelligence, qu’il se mette à calculer le chiffre de la Bête, car c’est un chiffre d’homme, et ce chiffre est six cent soixante-six….

 
Tapisserie d’Angers. Apocalypse 18.
Babylone détruite est hantée par les Démons. Partie centrale.

« Elle est devenue une demeure de démons,
un repaire de toutes sortes d’esprits impurs,
un repaire de toutes sortes d’oiseaux impurs et odieux .
« Car du vin de la fureur de sa prostitution, elle a abreuvé
toutes les nations,
et les rois de la terre se sont prostitués avec elle
et les marchands de la terre se sont enrichis de la puissance de son luxe. »

 

SOURCES  ET LECTURE

http://www.maria-valtorta.org/Thematiques/Apocalypse.htm

Livre de l’apocalypse de St Jean : https://www.aelf.org/bible/Ap/1

Laurence Camilleri  Reporter Citoyenne

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