Yvonne Beauvais est née le 16 juillet 1901 à Cossé en Champagne, diocèse de Laval. Orpheline de père à 3 ans, Yvonne est confiée à ses grands-parents maternels, tandis que sa mère prend un poste de directrice d’école. Sa grand-mère lui apprend à mieux connaître Jésus et l’initie au mystère de l’eucharistie:
« Un jour dans une église, grand-mère me fit faire un acte d’adoration et une communion spirituelle ». Cela éveille en elle, dès ses 6 ans, un désir ardent de s’unir à Jésus : « Chaque fois que je passais devant une église, je Lui disais : « Petit Jésus, sors de ton tabernacle et viens dans mon cœur. » »
Depuis la mort de cette religieuse augustine en 1951, les grâces reçues :
vocations, guérisons, consolations… affluent,
nourrissant le dossier de béatification déposé au Vatican, qui a connu un parcours singulièrement sinueux.
Parmi les nombreux charismes extraordinaires dont fut favorisée Mère Yvonne-Aimée, l’un des plus attestés a été celui de la bilocation. Le soir du 3 février 1951, elle meurt à Malestroit. Six ans plus tard, on ouvre son cercueil ; son corps, qui baigne dans cinq centimètres d’eau, est intact.
Mère Yvonne Aimée de Jésus rencontre Hitler (1941)
En 1941, Mère Yvonne-Aimée de Malestroit rencontre par bilocation Hitler et lui demande au nom de Jésus d’arrêter la guerre.
Arrêtée par la Gestapo :
En 1943, elle est arrêtée par la Gestapo ; deux jours après elle est de nouveau libre mais d’une façon extraordinaire :
– première bilocation de Mère Yvonne Aimée de Jésus dans le métro pour annoncer au Père Labutte, son fils spirituel, qu’elle est actuellement dans les prisons de la Gestapo et en séance de torture.
Quelques temps après une seconde bilocation aussi dans le métro, pour demander au Père Labutte de prier beaucoup, car de sa prière dépend sa libération. Ce jour là le Père Labutte n’a peut-être jamais autant prié de sa vie…
Libération miraculeuse par son ange gardien alors que les prisonnières étaient réunies dans une cours pour être embarquées dans un fourgon afin d’être conduites en Allemagne : son Ange Gardien la prend et la met dans son bureau où elle logeait à Paris alors que toutes les portes de la maison étaient fermées.
Quelques temps après c’est autour de la valise et du chapeau laissés à la Gestapo de se trouver mystérieusement transportés dans le bureau de Mère Yvonne Aimée de Jésus.
Et pour finir un magnifique bouquet de fleurs fait son apparition dans le même bureau. Délicatesse de la Providence…
Si pour la rencontre avec Hitler nous manquons de témoin, et pour cause.., pour les deux autres la véracité des faits a pu être vérifiée. Mère Marie-Yvonne Aimée, durant toute sa vie, a été suivie de très près par de très sages directeurs et les épreuves ne lui ont pas manqué assurant ainsi l’authenticité et la véracité de tous ces faits extraordinaires. Jésus-Christ l’en avait également prévenue 20 ans plus tôt : « Tu seras accusée de mensonge par ceux qui auront cru en toi. Un de ceux-là, un religieux (…) te fera passer pour une fausse mystique, une créature de péché. Le temps de calamité pendant lequel cette épreuve t’arrivera aidera puissamment à sauver le monde. » (6 juillet 1923) Sa grandeur d’âme lui permet de pardonner à son accusateur, mais son sens de la vérité l’oblige à lui écrire : « Sans trop tarder, nous entrerons dans notre éternité, le pays de la lumière et de la charité. Merci pour tout. Vous verrez là-haut et comprendrez bien des choses ».
Deux prophéties sur l’arrivée de la Seconde Guerre mondiale
Nous sommes en 1922. Elle n’est pas encore religieuse, mais en convalescence à la clinique des soeurs de Malestroit.
Dans une sorte de rêve éveillé, elle voit très nettement « une journée terrible puisque, comme en plein midi, les ténèbres recouvrent la terre et des spirales de fumée semblent monter vers le ciel, un peu comme des volutes sortant d’un encensoir, sans qu’il y ait d’encensoir allumé ». Elle essaye de donner une interprétation à ses visions :
« Il s’agit d’épreuves à venir. Elles seront absolument incroyables. » Pourtant, elle se réjouit, car elle sait que le Seigneur va venir et les assister.
Elle voit ensuite des soldats qui arrivent. Ils sont partout, ils s’agitent et courent. Ils montent dans des camions et en descendent. Ce qui est frappant, c’est que leur uniforme est vert. Elle écrit : « Ces uniformes ne sont pas ceux de nos soldats. » Elle voit aussi «des avions qui lâchent des gros cylindres sur des villes et qui allument des grands incendies». Elle en parle au prêtre de la clinique, qui reste d’abord dubitatif, puis lui dit : «Tout ce que vous voyez, écrivez-le. On verra bien. Il arrive qu’on ait l’explication des choses plus tard quand elles se réalisent. » Et de fait, on retrouvera ses lettres et son manuscrit après la Seconde Guerre mondiale et tout prendra sens.
Le carnet est authentifié, et tout ce qu’elle y écrit s’est effectivement réalisé, comme la déclaration de guerre de 1939.
Mais elle voit aussi d’autres choses : elle se voit habillée en religieuse, avec un voile noir. Elle voit « un général de grande taille qui la décore et on l’honore pour toutes sortes d’actions qu’elle a fait pendant cette guerre ». Cela aussi se réalisera lorsque le général de Gaulle la décora de la Légion d’honneur en juillet 1945. Des témoins l’ont entendu lui glisser à l’oreille : « J’espère que vous n’êtes pas à Londres en même temps, en train de vous faire décorer par Churchill. »
Mère Yvonne-Aimée de Malestroit a reçu cinq distinctions pour ses hauts faits de résistance :
- Chevalier de la Légion d’honneur (1945) ;
- Croix de guerre 1939-1945, avec palme de bronze (1945) ;
- Médaille de la Résistance française (décret du 3 janvier 1946) ;
- Médaille de la Reconnaissance française (3 janvier 1946) ;
- King’s Medal for Courage in the Cause of Freedom (par le consul du Royaume-Uni, 7 août 1949).
- En réalité, les textes d’Yvonne-Aimée annoncent et décrivent différents événements qui se sont réalisés bien après. Il s’agit, sans doute possible, de prédictions véritables. La critique historique, la graphologie et les expertises menées sur le carnet d’Yvonne-Aimée le prouvent catégoriquement.
Il s’agit d’événements concrets et imprévisibles, décrits avec des détails sensibles.
Yvonne-Aimée précise aussi la date de début de la Seconde Guerre mondiale : 1939.
D’autres lectures et Sources :
René Laurentin, Prédictions de Sœur Yvonne-Aimée de Malestroit. Une vérification exceptionnelle dans l’histoire de ce charisme, Guibert, 1990.
- L’article d’Aleteia : « Mère Yvonne-Aimée, pourvoyeuse de grâces ».
- Les différents articles qui lui sont consacrés sur le site Internet des Augustines hospitalières de Malestroit.
L.C pour Miracles et prophéties
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