• Face à la baisse des pollinisateurs naturels et pour compléter leur travail, les producteurs utilisent différentes technologies, particulièrement efficaces pour certaines cultures comme le kiwi et la tomate.
• Développé par l’équipe de Yu Gu à l’Université de Virginie-Occidentale, un robot baptisé Stickbug doté de six bras autonomes pollinise les fleurs individuellement en utilisant un LiDAR pour cartographier l’environnement et un modèle d’IA pour une précision accrue.
• D’autres équipes de recherche développent des méthodes comme la pulvérisation air-liquide pour la pollinisation des fleurs de kiwi. La rentabilité de ces systèmes robotiques reste dépendante de l’approvisionnement en pollen.L’image de vergers qui se font livrer des camions de ruches remplis d’abeilles ne relève plus d’une dystopie. Face à la baisse de la population d’insectes pollinisateurs, des producteurs se tournent vers la technologie pour complémenter la pollinisation naturelle. Dispositifs portatifs, dispositifs montés sur véhicule, drones et robots autonomes sont désormais étudiés de près. « La majorité des systèmes de pollinisation artificielle sont utilisés pour compléter la pollinisation naturelle. Pour certaines cultures, ces systèmes se sont avérés suffisamment performants, notamment pour le kiwi, l’olivier, le palmier dattier, le noyer, la tomate et les semences de maïs hybride » indique une équipe de chercheurs néo-zélandais qui, en 2023, a passé en revue les différentes techniques existantes.
À la différence des technologies existantes, chaque bras est capable de fonctionner individuellement sur différentes fleurs, ce qui réduit la complexité de la planification de l’opération
Quand des robots sont utilisés, deux approches sont possibles : pulvériser le pollen dans la fleur, ou le déposer le plus délicatement à l’aide d’un bras robotisé. C’est la méthode choisie par les concepteurs de Stickbug, un robot d’un nouveau genre.