Une controverse qu’a du mal à comprendre, François Delarozière, le concepteur et le scénographe du spectacle. « J’ai reçu des membres du diocèse et l’échange s’était bien passé » assure-t-il. Une rencontre confirmée par Mgr de Kerimel dans son courrier aux curés toulousains : « Trois membres du comité interconfessionnel sont allés rencontrer l’artiste, qui les a reçus très aimablement, sans les convaincre. Sa volonté est d’offrir aux nombreux spectateurs qui participeront à cet opéra urbain un divertissement populaire ; mais on peut s’étonner de la fascination d’une certaine culture contemporaine pour les ténèbres. Il est possible que le comité fasse un communiqué. »
La source d’inquiétude du prélat va se dérouler du 25 au 27 octobre 2024, date du prochain spectacle de rue « La Porte des Ténèbres« , créé par la compagnie de La Machine.
L’archevêque toulousain y décrit ainsi l’opéra urbain :
« Il fait intervenir un troisième personnage : une femme-scorpion, appelée Lilith, nom d’un démon féminin dans le judaïsme, cf. Isaïe 34, 14), qui vient du Hellfest. L’affiche, le livret du spectacle, les propos de l’artiste, utilisent des symboles sataniques et ésotériques. Le Minotaure, dans cet opéra urbain, devient le protecteur de l’âme de la ville !«
Du 25 au 27/10, Toulouse devient le théâtre d’un nouvel opéra urbain: « Le Gardien du Temple – La Porte des Ténèbres » avec le Minotaure, l’Araignée et Lilith, la Gardienne des Ténèbres.
L’incompréhension de la compagnie de la Machine
« Nous sommes dans une société où tout le monde à le droit de s’exprimer, constate François Delarozière. Je comprends que le spectacle puisse choquer les croyants, mais il promeut justement des valeurs universelles. Parler des ténèbres avec des grandes machines en faisant référence à la mythologie, ce n’est pas faire l’apologie des ténèbres. »