Pour représenter Jésus de Nazareth, les artistes ont été influencés par les premières icônes byzantines datant du IVe siècle.
Dans les Évangiles, pas une ligne sur l’aspect physique de Jésus. Une physionomie a fini par se répandre et s’imposer, qui perdure jusqu’à nos jours :
un homme mature, au nez fin, barbu, portant des cheveux longs et la raie au milieu. Ce portrait sort, en fait, de l’imagination d’artistes byzantins du IVe siècle.
À partir du Ve siècle, des légendes autour de tissus censés avoir conservé la trace de la figure du Christ et, sept siècles plus tard,
une lettre redécouverte d’un contemporain de Jésus (Publius Lentulus) détaillant son aspect physique, conforteront cette représentation.
Mais les artistes ont, malgré tout, laissé libre cours à leur créativité, faisant évoluer le portrait du sauveur chrétien au gré des époques.
Retour sur l’histoire de la représentation de Jésus en sept œuvres d’art,
commentées par François Bœspflug, théologien, historien de l’art et des religions, auteur d’un livre de référence sur le sujet, Dieu et ses images. Une histoire de l’Éternel dans l’art (Bayard).