C’est parce que l’information est particulièrement sombre depuis des mois qu’il est nécessaire de s’oxygéner ! Prendre le temps de « lire » ce qu’il y a de ciel bleu, nécessaire de braquer le projecteur de la caméras vers des choses positives, colorées et exaltantes. L’oxygène que la rédaction de Citizen Light apporte en ce début du mois de novembre nous vient de deux, deux en un ! Le premier est un petit brin de femme. Son nom ? Morgane Ursault-Poupon. Morgane a 36 ans. Elle est d’origine bretonne et comme bien des bretons elle a de l’eau de mer qui coule dans les veines ! Le second événement, c’est une course transatlantique, la très célèbre route du Rhum. Et les deux évènements font la paire !

Dans quelques heures, depuis saint Malo en Bretagne, 138 navigateurs vont se lancer dans leur formule 1 des mers en direction de Pointe à Pitre, en Guadeloupe. Mais avant de trouver le soleil et la douceur des alizés, la flottille va devoir parcourir plus de 6000 kilomètres d’océan, de flots turbulents et peut-être, peut-être de coups de vents.

Il y a les grands noms de la voile, les Joyon, Cammas, Le Cléach, Gabart et bien d’autres encore. Il y a aussi des noms dont on parle, à tort, beaucoup moins et qui ont pourtant bien des choses à livrer, bien des témoignages à faire partager. C’est le cas de Morgane que nous avons rencontré sur les pontons de Saint Malo, la cité corsaire.

Morgane a navigué cinq ans dans les mers du sud, des mers considérées comme difficiles. Elle est arrivée dans la cour des grands il y a seulement 4 ans avec sa première route du rhum, édition durant laquelle elle avait essuyé trois dépressions, jusqu’à 70 nœuds de vent mais elle avait terminé sa course en Guadeloupe. Et c’était cela le plus important.

Dimanche 6 novembre 2022, Morgane Ursault-Poupon partira aux cotés de multicoques géants. Elle sait qu’elle n’est pas favorite mais cela n’a aucune importance et puis, sur 6000 km, tout peut arriver. Morgane a des envies de grand large, d’histoires de mer et d’aventure en solitaire. La jeune femme d’origine bretonne on le sait, va se surpasser.