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Lanceurs d’avenir ! Clown plus triste

Le rire plutôt que les larmes. Empêchée de travailler car non vaccinée, une kiné a choisi de vivre de sa passion. Elle a créé un spectacle de clown pour dire ce que vivent des milliers de soignants depuis plus d’un an

Laurence clown

« C’est une joie d’oser jouer ce qui nous dérange, de révéler ce qui nous habite avec délicatesse, pour permettre à tous d’avoir une attention neuve sur le monde des soignants par le biais d’un autre point de vue… » Laurence

Plutôt que soignante suspendue, Laurence préfère se dire «empêchée ».

Kiné pendant 30 ans, elle a dit non au vaccin Covid : ses employeurs ont refusé de la faire travailler. « Il faut le dire ! » a été sa réaction.

Laurence est formée au théâtre, au clown, au clown thérapeutique, à la langue des signes française, au théâtre gestuel des sourds. Elle est aussi conteuse. Des talents qu’elle a déjà mis au service des malades dans les hôpitaux.

Alors, privée de la possibilité d’exercer comme kiné, Laurence est devenue Corôlie. Elle a chaussé son nez rouge et a créé son spectacle « pour réveiller les gens dans la rue » face à la situation des soignants suspendus.

Un spectacle engagé. « C’est une joie d’oser jouer ce qui nous dérange, de révéler ce qui nous habite avec délicatesse, pour permettre à tous d’avoir une attention neuve sur le monde des soignants par le biais d’un autre point de vue… »

« Pouvoir rire de tout permet de mettre à distance et aide souvent. Il permet de porter un nouveau regard sur la vie qui nous entoure, sur une facette cachée de la réalité avec beaucoup d’humour, de rires et de bonne humeur ».

Du « Que vais-je devenir ? » du début, jusqu’au feu d’artifice final : derrière le thème d’actualité il en est un autre, profond. C’est un spectacle sur la transformation de l’être, à l’image de son auteure. D’abord la colère, puis on la digère et on cherche de nouvelles ressources qui nous permettent de tenir debout, de nous affirmer et peut-être rebondir.

Le spectacle se joue dans la rue, dans des parcs, dans des mairies, sur tous types de scènes, y compris chez l’habitant. Dans le public, des enfants qui rient beaucoup : « J’ai bauquou émai c’est rigolo» (Awena, dans le livre d’or), « Cool le spectacle je l’ai vu deux fois, c’étét encore plus drole que la première fois » (Martin).

Et aussi souvent des soignants suspendus : « Beaucoup de tendresse, de joie et d’espoir… Un très grand et bien fraternel merci ! » (Franck). «  Merci d’être toi. Tu rayonnes! J’aime beaucoup la manière dont le sujet a été traité. Ça m’a fait du bien! » (Aline). « Magnifique tout en douceur. Bon rebond… Force et courage. » (Muriel).

Contact: laurencedurand@protonmail.com

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